Des microcentrales hydrauliques sont créées sur les cours d’eau. Laurent Audoin en possède trois sur la Baïse.
Les productions d’électricités alternatives au nucléaire n’ont pas encore le vent en poupe dans l’Hexagone, malgré quelques timides avancées dans l’énergie solaire et pour les éoliennes. Il en est une qui se développe au fil de l’eau, peu visible puisque généralement nichée dans la carcasse de vieux moulins ancrés sur la Baïse ou sur le Lot. Des constructions dont certaines remontent à l’ordre des Templiers , mais qui peuvent se transformer en microcentrales hydroélectriques. Un investissement sur le long terme qui intéresse Laurent Audoin, propriétaire de trois moulins sur la Baïse.
Un bâtiment de 1235
Bobineur de métier, Laurent Audoin vit surtout de son entreprise marmandaise Électrique Service, une PME qui emploie neuf salariés, mais c’est en franc-tireur, avec une autre entité, Sol’Air Electric, qu’il s’est lancé dans la production d’électricité.
« J’avais envie de produire de l’énergie, et quant au matériel, ça me connaît », explique l’entrepreneur, qui pour l’instant a jeté son dévolu sur la Baïse, bien que son débit (de 10 à 20 m3/s) soit moins important que celui du Lot (150 m3/s).