En temps de guerre, la soldatesque ne manquait pas de s‘attaquer aux moulins, dont on comprend que certains, comme celui de Barbaste, aient des allures de forteresses. Si l’État prélevait (entre autres) sa fiscalité sur le sel, nobles et bourgeois se réservaient de taxer fours et moulins pour s’assurer de confortables revenus. La visite d’anciens châteaux-forts, notamment celui de Biron dans le Lot, nous fait découvrir « le four banal », entendez par là que le seigneur des lieux se réservait le monopole de la cuisson du pain. Le four était mis à la disposition du manant, mais à la condition que celui-ci en paie l’usage.

Les débuts de l’industrie

Avant d’arriver à la cuisson, il fallait moudre le grain. Le principe est simple : dès l’époque préhistorique, nos lointains ancêtres avaient inventé la technique de l’écraser entre deux pierres. Technique qui fut perfectionnée avec les meules tournantes, actionnées par le vent ou par l’eau. Avec cette différence, c’est que le vent ne souffle pas toujours, tandis que le flux des fleuves et des rivières poursuit son cours, même avec un débit moindre en cas de sécheresse. Encore fallait-il...

 

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